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Retour sur le COPIL du Service National d’Observation (SNO) Tourbières


Vue d’ensemble des mésocosmes de la Plateforme sur les Échanges Sol-Atmosphère dans les tourbières (PESAt). Les mésocosmes en arrière-plan sont équipés de systèmes de chambres automatiques pour mesurer les échanges de CO₂ avec l’atmosphère. Les chambres automatiques sont connectées à un analyseur de concentration de CO₂. Crédit : Nicolas DECHAMPS

Du 24 au 26 juin s’est déroulé le COPIL annuel du Service National d’Observation (SNO) des Tourbières à Orléans, qui a regroupé une quarantaine de personnes. Le Pôle-relais tourbières était présent pour assister aux échanges, présentations scientifiques et ateliers thématiques.  

Le déroulement du COPIL à Orléans a permis de visiter la Plateforme sur les Echanges Sol-Atmosphère dans les tourbières (PESAt) accueillie par l’Observatoire des Sciences de l’Univers en Région Centre (OSUC).

Cette station dite « ex situ » est composée de mésocosmes (40 cm de haut pour 30 cm de diamètre) de tourbes extraites dans la tourbière de La Guette (18), un des quatre sites du SNO Tourbières. Ces mésocosmes permettent de réaliser des expérimentations tout en contrôlant les paramètres environnementaux du milieu (température, végétation, niveau de nappe, apport de nutriments, ensoleillement…).

Ces mésocosmes sont en ce moment utilisés dans le cadre du travail de doctorat de Rima Bou Melhem, intitulé « Étude expérimentale de l’impact des végétaux vasculaires sur les émissions de méthane des tourbières à Sphaigne. Implication pour la modélisation » (Laboratoire de Physique et de Chimie de l’Environnement et de l’Espace). Des mesures d’échanges de CO₂ et de CH₄ sur les mésocosmes sont réalisées à l’aide d’un système de chambre manuel, un dispositif nécessitant l’intervention d’une personne. En 2023, un système de chambres automatiques de mesure des flux de CO₂ a été installé. 

Plan sur un mésocosme et la chambre automatique qui lui est associée. La chambre se pose au-dessus du mésocosme à un pas de temps horaire pour mesurer les échanges de CO₂ entre le mésocosme et l’atmosphère. À noter que des chambres opaques et transparentes sont utilisées, permettant de distinguer les processus de photosynthèse et de respiration. Les chambres opaques, en excluant la lumière, permettent de s’affranchir de la photosynthèse et ainsi de mesurer uniquement la respiration. Crédit : Nicolas DECHAMPS