Réalisées les 26 et 27 juin 2014, en collaboration avec les Conservatoires d’espaces naturels de Picardie et du Nord Pas-de-Calais, ces journées techniques avaient deux thèmes principaux :
- Réflexion sur les travaux de cartographie et d’atlas des tourbières réalisés par ces Conservatoires d’espaces naturels. Avantages et inconvénients des différentes méthodes utilisées, critères, applications, limites, etc.
- Réflexion
sur les problématiques de gestion des marais de Balançon :
alimentation, brûlis, accessibilité, artificialisation, ... journée de
terrain.
Retour sur ces journées techniques :
« Brûlage ? Broyage ? Pâturage ? Exportation des produits de fauche ? Boisement des tourbières ? Autant de questions auxquelles le gestionnaire d’une tourbière doit réfléchir dans les choix qu’il va faire pour la préservation d’un site naturel. C’est particulièrement le cas pour la gestion des tourbières alcalines arrière-littorales du Nord de la France où la nature de la tourbière et la portance des sols influent fortement sur les choix de gestion.
Les deux journées du 26 et 27 juin 2014, organisées par le Pôle-relais tourbières et les deux Conservatoires d’espaces naturels de Picardie et du Nord-Pas de Calais, ont été l’occasion d’échanger sur les expériences de gestion de ce type de milieu, mais également d’échanger sur les travaux de cartographie et d’atlas des tourbières initiés ou réalisés en France.
Au cours de la première journée ensoleillée, qui a réuni une quinzaine de personnes (principalement des Conservatoires d’espaces naturels, mais également du PNR Scarpe-Escaut, du Conseil général de la Somme et du Conservatoire botanique national de Bailleul), nous avons eu l’occasion de visiter deux sites de la Côte d’Opale : le marais de Villiers (Saint-Josse-sur-mer), et le domaine du Rohart (Camiers).
(…)
La deuxième journée pluvieuse s’est
prêtée aux discussions en salle, avec la présentation des protocoles
utilisés récemment par le CEN Picardie et le CEN NPdC pour
l’identification des tourbières et leur cartographie à l’échelle
régionale. (…) »