La préservation et la gestion durable des zones humides constituent une des clés essentielles au bon fonctionnement des écosystèmes liés à l’eau pour la préservation de la ressource et pour la protection de la biodiversité.
Les milieux naturels humides sont reconnus d’intérêt général dans le Code de l’Environnement. Les collectivités locales ont à charge et à cœur de les prendre en compte. Pour autant, la tâche n’est pas aisée, tant la connaissance dans des domaines divers est indispensable.
Le présent document propose un tour d’horizon non exhaustif pour une nécessaire intégration des tourbières dans une optique de « ménagement » du territoire. Outil de connaissance, d’aide à la décision et à la planification destiné aux élus, ce document peut également être mis à disposition des citoyens et acteurs du territoire, au service d’un bien commun. Le système de fiches a été conçu à cette fin, de même que pour permettre d’éventuelles mises à jour ultérieures.
Sont successivement abordés :
- des éléments généraux de contexte, de politiques publiques et de législation ;
- des éléments de connaissance de ces milieux naturels particuliers ;
- un focus sur les tourbières présentes dans le Massif central ;
- l’intégration des zones humides dans l’aménagement du territoire au travers des thématiques de l’urbanisme, de la sylviculture et de l’agriculture.
Le présent document constitue une adaptation à l’ensemble du Massif Central, mise à jour en 2022, du classeur conçu par le Conservatoire d’espaces naturels Lozère (ce dernier ayant récemment intégré le CEN Occitanie) sous le titre « Collectivités et zones humides – Connaissance et prise en compte des tourbières et des zones humides en général dans les politiques publiques » et paru en 2017.
Le financement du projet « Tourbières du Massif Central » a été assuré par l’Union Européenne (fonds FEDER) et les Agences de l’Eau Rhône, Méditerranée et Corse, Adour-Garonne et Loire-Bretagne dans sa première phase ; par l’Union Européenne (fonds FEDER), le FNADT, l’OFB et la Région Bourgogne-Franche-Comté dans sa deuxième phase. Le partenariat pour la réalisation du document initial, rédigé pour la Lozère, réunissait autour du Conservatoire d’espaces naturels Lozère : le Fonds FEDER de l’Union européenne, l’Agence de l’eau Adour-Garonne et le Parc national des Cévennes.
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